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Ville et innovation :
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De l'inertie au changement.
Pierre Mahey
Nicolas Roman Borre
Coincer la bulle ou être légion
Comment infléchir les politiques publiques.
Alors qu'un climat de défiance s'affirme à l’égard du personnel politique et des institutions, une étude réalisée par la Commission Nationale du Débat Public (cndp) en juin 2014, révèle ceci : plus de la moitié de la population française estime que "les citoyens peuvent faire entendre leur voix dans les décisions quand celles-ci sont prises au niveau des communes ou des agglomérations, contre 18% au niveau national et 11% au niveau européen." L'échelon local, territoires des possibles, est l'endroit où la démocratie participative.peut s'exercer.
Avec Arpenteurs, -structure spécialisée dans l’aménagement d’espaces publics- Pierre Mahey ,urbaniste et architecte, est à l'origine d'une galaxie d'organisations polymorphes qui s'attachent « à travailler en participation avec les gens ». Il en a fait une spécialité.
Dés l'origine, les différentes structures qu’il a créées ont pour objectif d’intégrer la parole des « sans » : « les sans-voix, les sans-toit, les sans-papiers, les jeunes, les chômeurs, les pauvres, les étrangers ».
En urbaniste averti, il considère que "la concertation citoyenne n'auraient pas necessité d’exister si ces gens là n'y étaient pas ".
Le challenge réside dans le fait que « ce ne sont pas les institutions qui invitent, c’est entre eux qu’ils font émerger des réponses, des questions ».
Il explique ici quels peuvent être les éléments déclencheurs pour une engager une participation citoyenne plus large dans le débat public.
- Comment infléchir les politiques publiques.
- La didactique de l'inertie.
Urbaniste, architecte,associations et collectifs "Les Arpenteurs", "Mort de Rue", agence d'urbanisme et de participation citoyenne.
Quand les usagers prennent le pouvoir
La didactique de l'inertie.
- Réflexion autour des projets de rénovation urbaine.
- Maîtrise d'usage et "empowerment : le pouvoir des habitants.
De l'inertie au changement.
7':28
Réalisateur du film le Prisme de l'eau.
Les sans voix, les sans-toit, les jeunes, les sans-papier : quelle nécessité si ces gens n'y participent pas ? ".
C'est une forme de résistance ! "
Un rapport rendu par l'Organisation mondiale de la santé (OMS) en 2013, évalue à 2,4 milliards -soit un tiers de la population mondiale- le nombre de personnes n’ayant pas accès à l’eau potable.
"Le prisme de l’eau" , film documentaire écrit et réalisé par Nicolas Roman Borre, est une réflexion poétique et politique sur le gaspillage de cette ressource essentielle.
D'origine colombienne, il est marseillais d’adoption et porte un regard neuf sur la ville, ses coutumes.
Il passe sept années à photographier les cantonniers des rues, à se documenter et à chercher à comprendre les raisons pour lesquelles la municipalité et les habitants restent dans l'inertie.
Il oppose ainsi la sécheresse d'un territoire au gaspillage quotidien de l’eau, la mentalité rebelle d'une ville et sa capacité à fabriquer du vide.