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Ville et innovation :

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Favoriser la participation avec les coopératives.

Collectif Place des Habeilles

Marseille. 

Philippe Kreitman et Annie_Claude Thillet 

Mettre son grain de sel

Coproduire et gérer son cadre de vie.

Remettre l'habitat au coeur du logement,

non le système financier. "

Est-il possible d'allier non-spéculation, solidarité, mixité sociale, habitat durable, mutualisation des ressources et de l'espace dans un projet immobilier ?

Il faut imaginer la constitution d’un groupe autour d’un projet de vie commun, il partage la conception d’un projet d’habitat social et le réalise depuis son montage jusqu'à la livraison du bâtiment : voilà un projet d'habitat participatif.


Ce type de projet immobilier existe depuis 1973 en France. Il est déjà répandu dans le monde entier - l’habitat participatif représente 5 % du parc immobilier en Suisse, près de 15 % du parc de logements en Norvège soit environ 650 000 habitants, dont 40 % à Oslo- a pour principal objectif 

la réappropriation citoyenne de l’habitat.


Dans la mesure où il génère une activité économique (ateliers, groupement d'achat, soutien scolaire, épicerie sociale..) l'habitat participatif relève de l'économie sociale et solidaire. D’utilité sociale, il s'intègre à un contexte local et répond aux besoins des habitants d'un territoire dans leur quotidien.

Dans la mesure où il a d’autres finalités qu'une simple logique spéculative, l'habitat groupé remet l’échange de services au centre de la conception du logement. Il génère une baisse du coût global de l’immobilier grâce à des clauses anti-spéculatives, à la mutualisation des espaces et des achats. Ainsi il peut devenir un « outil innovant de modération des prix du marché immobilier. »


Pourtant, comme l’habitat léger (yourte, mobil home..) l'habitat participatif est l’objet d’un vide juridique qui attend d'être réglementé par la loi ALUR -pour l’Accès au Logement et un Urbanisme Rénové- si les quelques 200 mesures en attente d’application voient le jour et que les 50 mesures de simplification annoncées par Sylvia Pinel -ministre du logement et de l'égalité des territoires- annoncées en juin, sont mises en place.


Quoiqu’il en soit, 120 projets d’habitat groupé sont aujourd’hui achevés en France.

Au rang des villes novatrices on compte Bordeaux, Grenoble, Montreuil, Lille, Rennes, Strasbourg, Toulouse, Villeurbanne, les conseils régionaux d'Île-de-France et de Rhône-Alpes.



Quelles sont les bases de l’habitat participatif ? Quelles alternatives ce modèle propose t’il à la production classique de logement social ? Philippe Kreitman et Annie Claude Thilet raconte leur expérience avec le projet d'habitat social Place des Habeilles.

Les sociétés coopératives.

La gouvernance est partagée."

Responsable immobilier et aménagement

SCIC Friche Belle de Mai.

Thomas Poisson

Avec une crèche, un marché paysan, un projet d'habitat social, un skateparc, des jardins partagés, des résidences d’artistes et l'agrégation de 70 structures de créations : la friche Belle de Mai  -Marseille- fait émerger une nouvelle conception de l’entreprise sociale dans le domaine culturel.

Comment faire s'imbriquer les enjeux sociaux et culturels d'une ville ? 

Constituée en Société Coopérative à Intérêts Collectifs (SCIC) depuis 2007, l’exemple de réalisation de la friche permet d’envisager d’autres modes de gouvernance pour investir un territoire au milieu d’un quartier et d’une ville.


Si la Scic se distingue pour son intérêt collectif et son caractère d'utilité sociale, son premier objectif est d’imposer un dialogue entre acteurs de tous horizons, par une démarche et une pensée démocratique, et par sa vocation d'organisme à but non lucratif.


Thomas Poisson, Chargé de la mise en oeuvre de projets immobiliers sur le site, raconte quel était l'intérêt de passer de l'association à la SCIC.

De Jean Nouvel à Patrick Bouchain, de grands noms de l’architecture ont conduit les différents schémas d’aménagement sur ce lieu aux proportions démesurées : un îlot de 45 000 m2 qui regroupent plus de 4OO résidents.


Avec un enjeux fort : créer un projet transversal qui s’intègre au tissu urbain.

Comment gérer les multiples projets avec pour mot d’ordre de remettre l’humain au cœur du projet urbain ? C'est la question posée à Thomas Poisson.


Favoriser la participation avec les coopératives.

- Coproduire et gérer son cadre de vie.

- Les sociétés coopératives.

Inégalités, insertion et mobilité.

- L'insertion professionnelle.

- Optimiser les transports.

Favoriser la participation  avec les coopératives.

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